Le
regard des membres « canal historique » de
l’ACSB
concernant le déménagement de la piste et leur
meilleur
souvenir.
Daniel
EXAVIER : Personnellement, cela provoque en moi un
déchirement ! En quittant ce site, nous aurons toujours une
pensée pour Jean Max.
Espérons que le nouveau terrain sera bien placé,
que le
groupe sera toujours solidaire, que nous ne lâcherons pas
pour
continuer à « donne la main » ! Que la
nouvelle
piste draine un peu plus de pilotes pour plus de concurrence. Si
c’est un bon terrain, il faut organiser une manche du
Championnat
de France.
Mon meilleur souvenir, il y en a trop, il n’y en a pas de
mauvais. Je retiendrai tous les piques nique que nous avons fait
ensemble les samedis lors de la conception du terrain. Sur le plan
sportif, ma grande satisfaction c’est de voir les pilotes qui
tournent bien, qui sont à l’aise sur une
œuvre qui
nous appartient, que nous avons réalisée de A
à Z !
>Alain
BACCA : Franchement,
pour moi c’est un plus si nous
avons
un terrain définitif. Dans ce cas, le cœur sera
toujours
là, je donnerai encore plus !
Mon meilleur souvenir, c’est la phase de démarrage
des
travaux avec la dynamique du groupe à
l’époque,
c’est aussi ton premier reportage au début de
l’aventure, cela m’a profondément
marqué, tu
m’avais qualifié de « tacto pelle
» sur
clicbmx avec toute la fougue qui nous animait !
Richard
TECHER : Cela fait bizarre, c’est nous qui avons
bâti cette piste, il faut peut être une autre piste
je ne
le conteste pas mais « nous la chié »
pour faire
celle là, sa valeur affective est importante, il ne faut
surtout
pas que l’on se retrouve le bec dans l’eau !
Mon meilleur souvenir, c’est vraiment la fin des travaux de
la
première ligne droite, le reste de la piste était
encore
bordélique et nos pilotes s’entraînaient
déjà ! Et puis, il y a la bonne entente du groupe
pendant
toute cette période, c’était vraiment
une belle
époque.
David MONDON :
C’est un gros choc cette annonce mais si
c’est pour mieux, pourquoi pas ! Mais si c’est pour
moins
bien, cela va nous pénaliser !
Mon meilleur souvenir, c’est quand tout le monde travaillait
ensemble, Lilian, Jean Max … tous les anciens !!
Serge AUDON :
C’est une nouvelle étape, une page
qui se
tourne et une nouvelle qui s’ouvre. Le fait d’aller
sur une
nouvelle piste, c’est un nouveau challenge pour nous.
Même
si la Mairie va s’investir, nous aurons encore besoin des
parents. A priori, nous aurons beaucoup d’espace sur
l’autre site, donc plus de possibilités !
Mon meilleur souvenir, c’est la phase des travaux. Je pense
toujours à Jean Max, une figure emblématique du
club. On
est partis de rien et en une année, nous avons eu un
excellent
résultat avec une piste qui plait tant à nos
pilotes
qu’à ceux des autres club. N’oublions
pas que 90 %
du boulot a été réalisé par
les parents.
Pour la nouvelle piste, si la Mairie réalise 50 %, ce sera
pas
mal !
Guy BOYER : Le
déménagement pour moi,
c’est
l’envie de vivre une nouvelle aventure et de poursuivre en
même temps celle que nous avons
démarrée depuis
plus de 5 ans. J’aimerai faire partie de cette nouvelle
aventure !
Mon meilleur souvenir, c’est le premier coup de pelle que
nous
avons donné avec des personnes qui n’en sont plus
!
C’est le meilleur souvenir que je garderai de cette
période.
Lilian
HOARAU :
S’il s’agit d’une piste
définitive, c’est une bonne affaire, on pourra
l’aménager à notre guise, faire du
concret pas du
provisoire. Pour moi ce serait une bonne chose ? On
n’interviendrait pas dans le vide, l’enthousiasme
sera
toujours au rendez vous !
Mon meilleur souvenir, c’est la période des
travaux de
création de la piste, nous sommes partis d’un
terrain
vague qui a été transformé en piste,
c’est
extraordinaire de voir les résultats. Il y a
également la
mobilisation de nous tous, les parents, les pilotes … on
bossait
dur, on l’a fait avec goût !
Enfin, la première course constitue aussi un très
bon souvenir.
Bernard
MUSSARD : J’ai
l’impression que
c’est une
partie de nous qui part, notre patrimoine parce que
n’oublions
pas que l’ACSB est née ici à Grand Bois
! Cette
piste, chacun d’entre nous a mis la main à la
pâte,
certains ont même appris à manipuler des outils
pendant la
phase des travaux, je parle pour moi par exemple, j’ai appris
à utiliser une pelle ici. Ce
déménagement,
c’est un changement de maison et on ne quitte pas une maison
que
l’on a construite de ses propres mains au jour le jour comme
cela
et puis nous avons perdu un grand ami pendant cette période !
Mon meilleur souvenir, il y en a tellement, toute cette
convivialité, cet engouement … pour moi, il
n’y a
pas un évènement plus important qu’un
autre. Cette
époque, cette piste n’a été
que du bonheur,
la seule chose qui nous a énormément
affectée,
c’est la disparition de Jean Max.
En terme de souvenir, je retiendrai quand même la
première
grille sécurisée de l’île et
puis le
Trophée Jacques DIJOUX que nous avons
remporté
alors que nous ne disposions à l’époque
de la seule
première ligne droite de la piste comme terrain
d’entraînement en complément de nos
sorties
sportives dans la forêt de l’Etang salé,
c’est
mémorable de décrocher le titre de meilleur club
de La
Réunion dans un tel contexte !!
Faut-il que l’on démarre une nouvelle piste pour
décrocher à nouveau le Trophée JD ?
Philippe
LUCAS : Le
transfert sur un nouveau site peut être
une
bonne chose si c’est pérenne. Dès le
départ,
on savait que l’on occupait ce site de manière
provisoire,
on était « comme un oiseau sur la branche
» et on a
essayé quand même de réaliser
une belle piste
dans les normes en vigueur. Le club a désormais besoin de
stabilité parce que d’un point de vue
psychologique, nous
étions toujours dans le doute sur notre avenir, regarde par
exemple l’épisode de l’installation du
chantier
à proximité, cela a provoqué des
inquiétudes, des interrogations chez les parents et les
pilotes !
Il faut que nos dirigeants calent avec la Mairie un projet sur le long
terme avec un « outil » au moins
équivalent à
l’existant, une grille sécurisée, des
aménagements, des locaux. Il faut éviter le
bricolage de
l’autre côté, il nous faut un projet sur
le long
terme sinon, les inquiétudes risquent de freiner le
dynamisme du
groupe. J’ai quelques craintes sur la mobilisation des
parents
comme pour la première fois où en 7/8 mois, nous
avions
réalisé quelque chose d’extraordinaire,
une piste
aux normes de la FFC !!!
Mon meilleur souvenir, il y en a plein : Le travail ensemble, les repas
pique nique sur la piste, toute la débrouille dont nous
avons
fait preuve collectivement, la solidarité pour faire les
choses
… Un très bon souvenir, c’est aussi le
«
pique nique piston » à Mont Vert les Hauts
où nous
avons tué le cochon pour récolter un peu
d’argent !
J’ai
apprécié certains moments comme par exemple en
fin de journée où tout le monde se retrouvait sur
la butte de départ pour apprécier et contempler
le travail réalisé pendant la journée
!!!
Par ailleurs, j’ai appris énormément
pendant ces moments là, comme par exemple conduire le
Bobcat, Bernard qui ne savait pas manipuler une simple pelle,
c’est ici qu’il a fait son apprentissage
!!
Il y a également notre première
compétition où les petits découvraient
une grille à piston avec des expressions entendues
« Ah, ils ont une grille comme à Bercy »
!! Cela fait énormément plaisir.
Enfin, ce fut un véritable challenge, personne ne croyait en
nous, et il y a au bout un équipement de plusieurs centaines
de milliers d’euros avec trois fois rien au départ
!
A chaque fois que je viens sur notre piste, j’ai
forcément une pensée pour Jean Max, il est
vraiment dommage qu’il n’ait pas eu le temps de
voir les résultats !
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